Plusieurs métiers techniques sont actuellement en tension en raison des pénuries de talents. Les recruteurs n’ont ainsi d’autres choix que de se tourner vers l’externalisation s’ils veulent renforcer l’équipe DSI. En fonction des besoins, priorités et contraintes de l’entreprise, les responsables RH et les managers IT ont le choix entre différentes stratégies : le freelancing, le nearshoring et l’offshoring.
Le freelancing
Le recours à un expert IT freelance est le modèle le plus répandu parmi les entreprises en quête de talents pour renforcer leurs équipes en interne. Cette stratégie est la plus adaptée et la plus rentable pour les projets de courte durée. Il convient néanmoins de mettre en place un système de gestion et de communication efficace, notamment si l’équipe intègre plusieurs consultants indépendants travaillant à distance.
Le nearshoring
Parfois, pour combler leurs besoins en compétences informatiques, certains recruteurs font appel à des prestataires externes situés dans des pays voisins. La proximité géographique et culturelle rend la collaboration plus facile. Par ailleurs, cette solution permet d’éviter les problèmes relatifs à la conformité réglementaire, et de ce fait, de mieux sécuriser les données de l’entreprise cliente.
Parmi les profils les plus recherchés localement figurent l’expert en cybersécurité, le technicien support informatique, le développeur front end et back-end, le chef de projet IT, et l’expert en infrastructure systèmes et réseaux.
L’offshoring
Cette alternative est adoptée par les entreprises à l’affût de main-d’œuvre à bon marché. Celles-ci choisissent alors de travailler avec des prestataires installés dans des pays très éloignés. Malgré l’avantage financier présenté par ce modèle d’externalisation, il faut dire que les différences de fuseaux horaires et de culture impliquent des contraintes organisationnelles. En effet, la gestion des équipes et projets s’avère être plus délicate en raison de la distance géographique.
En général, l’offshoring intéresse les entreprises ciblant des métiers de développement de logiciels, du cloud computing et de l’infrastructure numérique, et celui de l’administration des réseaux et de la sécurité informatique. La demande reste également forte pour l’analyste des données, et l’administrateur de database ainsi que pour l’ingénieur quality assurance.