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La programmation sans code se développe de plus en plus

Publié le 08/08/2022
La programmation sans code se développe de plus en plus

Jugé accessible à tous et simple, le no code est vu comme le futur de la croissance d’applications professionnelles. Cette technique de développement apporte à chacun la possibilité de convertir son idée en solution informatique concrète. Ceci sans forcément disposer de connaissance dans ce domaine. À noter cependant que cette proposition de valeur connaît une limite.

La dimension du no code continuera à s’agrandir durant les prochaines années, selon une étude de Gartner. Le cabinet anticipe que dans deux ans, 80 % des services technologiques pourraient être créés par des non-informaticiens. Le principe du no code consiste à concevoir des programmes IT sans être obligé d’écrire la moindre ligne de code .

Un concept qui risque de produire un impact sur l’activité de certains développeurs opérant en tant que Consultant informatique . Néanmoins, du fait des avantages que leur procure ce statut, ces professionnels devraient être capables de s’adapter à cette circonstance. Ils bénéficient en effet d’une grande liberté pour se former et étendre leurs domaines de compétences.

Le no code profite aux travailleurs comme aux entreprises

Le développement sans code fournit une véritable plus-value aux sociétés. Il satisfait leurs attentes sur le plan de la personnalisation et de la souplesse. La technologie permet aussi aux entreprises, à condition d’être accompagnée, de se doter d’un outil numérique à moindre coût. Tant elle garantit une réduction des délais de conception d’applications.

Ce mode de programmation confère en parallèle un immense confort aux employés. Il leur donne la possibilité d’améliorer en toute autonomie et vite des solutions métiers répondant :

  • Au contexte de leur profession et de leur société ;
  • À leur quotidien au travail.

Sur le plan salarial, le fondateur de la première agence tricolore entièrement no code Alegria.group, Francis Lelong, révèle :

Les rémunérations sont assez proches de celles d'un développeur traditionnel. […]

Francis Lelong

Il détaille qu’un no codeur junior gagne un revenu brut annuel de 35 000 euros à 45 000 euros. Pour les freelances, le taux journalier moyen peut atteindre entre 250 euros et 450 euros .

Francis Lelong confie qu’à l’échelle planétaire, la France se place, d’après beaucoup d’éditeurs :

[…] En deuxième ou troisième position sur le marché […] du no code. Nous sommes en tout cas en avance par rapport au Royaume-Uni et l'Allemagne.

Francis Lelong

La technique de programmation séduit des profils variés

Concernant les prérequis pour exercer en tant que no codeur, divers profils se dégagent. Pierre Launay, président-directeur général de l’agence Cube, observe ainsi que des programmeurs traditionnels exercent dans ce domaine émergent . Il décrypte que ces experts, qui accordent davantage d’importance au produit qu’à la technique :

[…] Ont compris tout le potentiel du no code en matière de productivité.

Pierre Launay

Le spécialiste remarque aussi que des entrepreneurs ayant développé leur offre avec des instruments basés sur cette technologie apparaissent. Mais ils ne parviennent pas aux objectifs poursuivis, souligne-t-il. En outre, des individus sur le point de se reconvertir professionnellement ou académiquement se tournent également vers le no code . L’emploi fourni par leur formation initiale ne leur correspond pas. Ils désirent ainsi de s’investir dans le Web . Au sein d’Alegria.group se trouve à ce titre un agent immobilier et un ancien cuisinier.

Pour la conception de solutions complexes, en revanche, la promesse du no code peut induire en erreur. Cette technologie n’est en effet pas totalement accessible à tous. La programmation avec cette technique requiert une expertise en UX et des compétences en modélisation de données, entre autres .

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