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L'industrie automobile accélère dans le passage aux voitures connectées

Publié le 02/01/2023
L'industrie automobile accélère dans le passage aux voitures connectées

Pour que les véhicules du groupe Renault-Nissan-Mitsubishi puissent embarquer Android, Renault a signé en 2018 un accord avec Google. Cette collaboration vient d'être enrichie par les deux firmes, après un premier renforcement en 2020. Pour leur part, d'autres concurrents ont également annoncé des alliances ou investissements poussés par un objectif identique.

Pour entrer entièrement dans l'ère du véhicule connecté, les fabricants automobiles souhaitent acquérir le savoir-faire nécessaire. Beaucoup d'entre eux ont alors renforcé leurs investissements et noué des accords à cet égard. Hyundai vient de divulguer son projet de débourser 12,8 milliards de dollars pour construire un centre international consacré aux logiciels. Le groupe veut développer son propre système d'exploitation et produire d'ici 2025 une série de voitures définies par logiciel (SDV).

Les programmeurs indépendants peuvent chercher des missions auprès de l'entreprise une fois cette initiative concrétisée. À noter que les sociétés engagent de plus en plus des freelances. Tant ils leur apportent d'énormes avantages (coût financier réduit, plus de flexibilité...).

Le partenariat Google-Renault a été étoffé

Plus tôt dans l'année, Stellantis a conclu une coopération avec Amazon. La firme entend exploiter AWS, son infrastructure Cloud, pour concevoir des habitacles connectés. Ses voitures (de marque Citroën, Fiat, Peugeot, etc.) en seront dotées d'ici deux ans .

Renault a intensifié de son côté sa collaboration avec Google. Ils ont établi de nouveaux contrats relatifs à l'élaboration et au déploiement de l'architecture digitale du géant automobile français. Ce dernier s'appuie en effet sur le groupe de Mountain View pour créer ses SDV. Luca de Meo, patron de la marque au Losange, indique que les deux entreprises dépassent désormais le simple partenariat. Il a continué :

[...] Deux champions, l'un du logiciel et l'autre de la mobilité, unissent leurs forces pour créer les technologies du futur qui changeront la donne.

Luca de Meo

Avec ces nouveaux accords, Renault compte améliorer son fonctionnement en passant par le software. Le constructeur tricolore ambitionne entre autres d'optimiser la gestion de la collecte et de l'étude des informations. Sur toute sa chaîne logistique et toutes ses usines de fabrication, déclare l'entreprise, un milliard de données sont collectées quotidiennement. Afin de tirer avantage du potentiel de la Data, elle a défini des premiers cas d'utilisation, tels que :

  • Des offres assurantielles fondées sur les habitudes de conduite et la fréquence du recours aux véhicules ;
  • La customisation de l'expérience à bord ;
  • La maintenance prédictive afin de mieux identifier les défaillances presque instantanément.

Renault prévoit de construire une nouvelle entité

Au centre de cette stratégie de Renault se trouve l'instauration d'une division appelée Ampère, qui y est consacrée. Incluant également Qualcomm, cette organisation est localisée en France et emploie 10 000 personnes, parmi lesquels 3 500 ingénieurs . Elle est vouée à concevoir les modèles électriques de demain et de les équiper d'une nouvelle infrastructure logicielle ouverte. D'ici la fin de la décennie, six voitures de ce type devraient sortir . Parmi elles figurent :

  • Le Scénic Electric ;
  • La Megane E-Tech Electric ;
  • Les R 4 et R5 Electric.

Google doit par exemple aider la marque au Losange à inventer un jumeau numérique alimenté à l'intelligence artificielle. L'objectif est de rendre plus faciles :

  • Le développement de nouvelles applications en dehors ou à l'intérieur des voitures ;
  • L'embarquement de services dans l'automobile.

Selon Luca de Meo, l'approche voiture définie par logiciel permettra aux véhicules de Renault de devenir des objets plus technologiques. Cette transformation favorisera le déploiement de nouveaux services et accroîtra la rétention après-vente ainsi que la valeur résiduelle, affirme-t-il. Le dirigeant considère ces deux facteurs comme capital pour la performance financière du groupe .

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