
Dans le vocabulaire informatique de base, on trouve le firmware, un terme souvent utilisé en anglais, même si sa traduction française existe : micrologiciel. Étymologiquement, “firmware” combine les mots anglais “firm”, signifiant solide ou stable, et ware, c’est-à-dire matériel ou logiciel. Ce nom révèle le rôle de ce logiciel intégré qui contrôle le fonctionnement des appareils électroniques à un niveau fondamental : depuis l’intérieur.
Qu’est-ce qu’un firmware ? Comment connaître la version installée sur un appareil et comment la mettre à jour sans danger ? Freelance-Informatique vous explique l’essentiel à savoir pour tout professionnel ou passionné d’informatique souhaitant maintenir la performance de ses appareils et éviter des problèmes de compatibilité ou de sécurité.
Le firmware, dit aussi micrologiciel ou microprogramme, est un logiciel intégré au matériel qui contrôle un appareil électronique — ordinateur, appareil photo numérique, disques SSD (Solid State Drive) ou encore systèmes embarqués.
Contrairement aux logiciels classiques, il agit à un niveau très bas, directement sur une machine, ou sur l’un de ses composants, non seulement pour gérer les données et le système d’exploitation, mais aussi pour assurer la sécurité de l’appareil.
Le firmware se distingue d’un logiciel traditionnel, dit aussi software, par sa proximité avec le matériel. Il est stocké dans des mémoires non-volatiles comme la ROM, dite mémoire morte, car elle stocke le contenu de manière permanente. Grâce à des instructions précises, le micrologiciel peut contrôler directement les composants de l’appareil de l’intérieur.
Le software, quant à lui, s’installe et fonctionne au-dessus du système d’exploitation, offrant des fonctionnalités plus visibles pour l’utilisateur.
Tandis qu’un logiciel classique peut être installé ou désinstallé facilement, le firmware reste souvent intégré et nécessite une manipulation micrologicielle spécifique pour être mis à jour.
Le firmware assure la stabilité, la protection et le bon fonctionnement de tous les composants matériels. Il se caractérise principalement par :
Le firmware est présent dans de très nombreux types d’appareils pour garantir leur efficacité à bas niveau et la sécurité des données. On le retrouve dans les ordinateurs et leurs disques durs, où il contrôle la gestion des blocs de mémoire, les opérations d’entrée/sortie et les performances globales.
Les smartphones et tablettes, qu’ils fonctionnent sous iOS ou Android, utilisent des microprogrammes pour coordonner le logiciel d’exploitation, le matériel et les logiciels intégrés.
Les appareils photo numériques, les disques durs et d’autres systèmes embarqués reposent également sur des microprogrammes pour gérer le niveau matériel, les interfaces associées et les nouvelles fonctionnalités. Même les objets connectés et les robots médicaux intègrent un micrologiciel pour assurer leur stabilité et leur performance.
Mettre à jour le firmware d’un appareil est indispensable pour garantir la continuité de son utilisation et assurer sa sécurité. Cet ajustement a aussi parfois pour but de profiter d’une meilleure interface et d’une expérience utilisateur plus adaptée, car plus récente : on parle d’UX et d’UI. Comme tout logiciel intégré, une version obsolète peut rapidement poser problème.
Un micrologiciel non mis à jour peut créer des failles de sécurité, ce qui expose les données stockées aux cyberattaques. Cela empêche aussi l’accès à de nouvelles fonctionnalités et peut provoquer des incompatibilités avec un programme d’exploitation récent ou avec certains logiciels. Ces mises à jour entrent dans le cadre de la gestion de la maintenance, essentielle pour maintenir la performance des process. D’ailleurs, certaines entreprises choisissent le modèle TMA (Tierce Maintenance Applicative) pour garantir l’efficacité de leurs firmwares.
D’abord, sachez qu’un gestionnaire de périphériques ou l’interface de l’appareil peut afficher la version firmware installée. Souvent, votre appareil ne manque pas de vous faire savoir qu’il a besoin d’être mis à jour. Des messages d’avertissement, des lenteurs ou des anomalies signalent qu’une nouvelle version doit être installée.
Il est par ailleurs important de vérifier régulièrement que la version affichée peut anticiper les problèmes récemment recensés par l'opérateur ou les utilisateurs. Enfin, un test de performance est toujours le bienvenu pour mesurer et améliorer les firmwares.
Dans le cadre d’une transformation digitale ou lors d’un déploiement informatique, il est souvent nécessaire de vérifier les compatibilités des microprogrammes des appareils concernés. Cette consultation varie selon l’appareil où le micrologiciel est installé :
À quoi ressemble l’affichage de la version d’un firmware ? Il s’agit simplement d’une succession de chiffres et/ou de lettres comme “FW: 3B8Q (SSD)” ou “iOS Modem Firmware 2.02.03”.
Après une mise à jour, un routeur gagne en rapidité quand un ordinateur devient plus stable. Ces ajustements sont indispensables pour garantir la continuité des SAP (applications de système et produits de traitement des données).
Découvrez le processus de mise à jour, en 4 étapes clés.
Vérifiez la version firmware affichée dans les paramètres du système (Windows, macOS, iOS, Android) ou via le gestionnaire de périphériques.
Effectuez une sauvegarde complète de vos données (SSD, disques, appareils photo numériques) pour éviter de les perdre. Ensuite, branchez l’appareil sur secteur pour assurer une alimentation continue.
Rendez-vous uniquement sur le site du constructeur (Google, Dell, etc.) pour ne pas télécharger de logiciel malveillant ou non fiable.
Lancez le programme, suivez les instructions et redémarrez l’appareil. Une fois celui-ci allumé, assurez-vous que le numéro de version du firmware affiché correspond à celui de la mise à jour.
Une mise à jour firmware réussie repose sur la même rigueur qu’un projet de monitoring informatique. Si vous ne vous sentez pas en mesure de l’assurer vous-même, il est possible de la confier à un technicien informatique indépendant. Pour trouver le bon prestataire, sélectionnez plusieurs profils via une plateforme freelance, puis comparez les devis proposés.
Un micrologiciel mal géré peut fragiliser la protection contre les cyberattaques et la stabilité d’un appareil. Pour limiter les risques, quelques règles simples s’imposent :
Oui, certains constructeurs permettent une rétrogradation, si la nouvelle installation cause des problèmes. Cependant, ce processus comporte des risques, notamment la perte de données ou des incompatibilités avec le programme d’exploitation. Il est donc recommandé de sauvegarder ses informations et de se référer aux guides officiels du fabricant.
Il s’agit du micrologiciel stocké dans la ROM ou dans la mémoire flash de la carte mère (BIOS/UEFI), qui gère le démarrage, la reconnaissance des applications associées et la communication avec le matériel.
La gestion du firmware relève généralement des techniciens informatiques, des chefs de projet technique ou des responsables IT d’une organisation. Pour une approche efficace dans un environnement professionnel, il est conseillé de constituer une équipe IT performante.