Les actualités du Freelance

Quel est le vocabulaire de base en informatique ?

Publié le 06/11/2025
Quel est le vocabulaire de base en informatique ?

Internet ou Web, logiciel ou progiciel, données ou data… derrière ces mots du quotidien, qui se sont gentiment faufilés dans notre quotidien, se cache tout un vocabulaire informatique qu’il est essentiel de maîtriser. Pourquoi ? Parce qu’un utilisateur qui comprend les termes de base en informatique peut mieux utiliser un système d’exploitation, naviguer sur le Web, protéger ses données personnelles ou encore communiquer efficacement avec un service technique.

De même, confier une mission à un freelance en informatique suppose de parler le même langage que lui : savoir ce qu’est une TMA (Tierce Maintenance Applicative), distinguer un consultant QA (Qualité) d’un technicien cloud ou encore comprendre les enjeux d’un test de performance peut faire toute la différence dans la réussite d’un projet.

Dans un domaine informatique où le jargon – souvent issu de l’anglais – évolue sans cesse, connaître ce lexique est une clé pour tirer parti des applications, réseaux et services numériques qui structurent notre vie professionnelle et personnelle. Freelance Informatique vous propose un tour d’horizon avec 42 notions de base du monde virtuel à connaître et des exemples d’utilisation.

Les grandes catégories du vocabulaire informatique

Le vocabulaire informatique est vaste. Afin de mieux l’appréhender, nous vous proposons de le regrouper en grandes catégories : matériel (ordinateur, mémoire, serveur), logiciels et systèmes d’exploitation, réseaux et programmation, chaque domaine ayant ses propres termes. Les maîtriser permet de mieux appréhender le fonctionnement des services numériques, d’utiliser les outils au quotidien et de dialoguer plus facilement avec des professionnels de l’informatique.

Les termes liés au matériel

Le matériel informatique correspond à tout ce qui est physique et tangible :

  1. Ordinateur : machine ou appareil central pour le fonctionnement du système informatique ;
  2. Mémoire vive (RAM, Random Access Memory) : espace temporaire où s’exécutent les programmes ;
  3. Disque dur (HDD/SSD) : support de stockage qui conserve les données et documents, même lorsque l’ordinateur est hors tension ;
  4. Processeur (CPU) : c’est le cerveau de l’ordinateur, il exécute les instructions et calcule les opérations ;
  5. Carte graphique (GPU) : composant spécialisé dans le traitement des images, vidéos et jeux ;
  6. Serveur : un ordinateur surpuissant qui fournit différents services tels que le stockage de données, l’hébergement de sites internet, la gestion des datas bases (centres de données), etc. ;
  7. Souris : périphérique d’entrée qui permet de contrôler l’interface utilisateur ;
  8. Clavier : périphérique utilisé pour saisir du texte, des commandes ou du code (programmation) ;
  9. Écran (moniteur) : périphérique de sortie qui affiche l’interface graphique et les contenus ;
  10. Imprimante et scanner : périphériques permettant de produire ou de numériser un document ou un fichier ;
  11. Supports externes : les clés USB (Universal Serial Bus), les disques durs externes ou encore les cartes mémoire servent à transporter et sauvegarder des données.

Le vocabulaire des logiciels et systèmes d’exploitation

Les logiciels désignent les programmes qui permettent d’exploiter un ordinateur. Au cœur de tout système, on trouve le système d’exploitation (Windows, macOS, GNU/Linux, BSD, etc.), qui gère le matériel et coordonne l’exécution des applications. On distingue aussi :

  1. Logiciels propriétaires : programmes développés par une entreprise telle que Microsoft ou Apple, dont le code source est fermé. Leur utilisation est soumise à une licence payante ou restrictive ;
  2. Logiciels open source : programmes dont le code source est librement accessible et modifiable, comme GNU, un système d’exploitation libre. Ils peuvent être utilisés, partagés et adaptés par la communauté ;
  3. Progiciel : c’est un logiciel conçu pour répondre à des besoins standards et communs à plusieurs organisations. Contrairement à un logiciel développé sur mesure, il est prêt à l’emploi et peut être utilisé tel quel par différentes structures. Un PGI (Progiciel de Gestion Intégré), dit ERP en anglais pour Enterprise Resource Planning, par exemple, regroupe dans un même système la comptabilité, la gestion des stocks, les ressources humaines ou encore la relation client ;
  4. Applications : programmes destinés à un usage précis (bureautique, navigation, création, etc.) ;
  5. Logiciel de navigation : navigateur web permettant d’accéder au World Wide Web tel qu’Internet Explorer ou Google Chrome ;
  6. Cloud (informatique en nuage) : ensemble de services informatiques accessibles à distance via Internet, incluant le stockage de données, les applications ou la puissance de calcul. Les utilisateurs n’ont pas besoin d’installer ni de gérer les serveurs localement : tout est hébergé sur des serveurs distants sécurisés. Exemples : Google Drive (stockage de documents), Microsoft 365 (applications bureautiques en ligne), Amazon Web Services (infrastructure et hébergement).

Les réseaux et Internet

Les réseaux sont au cœur de l’informatique moderne. Pour en parler ou les utiliser, il faut maîtriser différents termes :

  1. Réseau local (LAN – Local Area Network) : un réseau interne qui relie plusieurs ordinateurs, serveurs, imprimantes ou périphériques dans un espace restreint – maison, bureau, école. Grâce à cette connexion, il est facile de partager des fichiers, des données et des services informatiques en interne ;
  2. Intranet : réseau privé d’une organisation (entreprise, administration, université), son accès est réservé aux utilisateurs autorisés. Ce système informatique fonctionne souvent grâce à un réseau local, mais il peut également s’étendre sur plusieurs sites via un Internet sécurisé, devenant ainsi un espace privé ;
  3. Internet : réseau informatique mondial qui interconnecte des millions d’ordinateurs, de serveurs et de réseaux locaux. C’est l’infrastructure informatique qui permet de transmettre et d’échanger des données à l’échelle mondiale ;
  4. Web (World Wide Web) : service d’Internet — au même titre que le courrier électronique ou le transfert de fichiers — qui utilise cette infrastructure technique (Internet) pour consulter des pages, des documents et des contenus reliés par des liens hypertextes via un navigateur ;
  5. Page web : document numérique consultable sur le Web via un navigateur. Elle est codée en langage HTML et peut contenir du texte, des images, des vidéos, des liens hypertextes ou des applications interactives ;

Remarque : il faut connaître la différence entre Internet et Web. Le premier terme désigne le réseau sur lequel le second (un service) fonctionne.

  1. TCP (Transmission Control Protocol) / IP (Internet Protocol address) : un ensemble de protocoles qui définissent comment les données sont découpées, transmises et reconstituées pour circuler correctement sur un réseau comme Internet ;
  2. Adresse IP : numéro unique attribué à chaque appareil connecté à un réseau, permettant de l’identifier et de communiquer sur Internet ;
  3. VPN (Virtual Private Network) : tunnel de connexion sécurisé qui chiffre les données et masque l’adresse IP de l’utilisateur, garantissant confidentialité et accès à distance.

Les données et leur gestion

Les données constituent le carburant de l’informatique. On parle de :

  1. Donnée : information brute collectée ou générée par un ordinateur, un capteur, un utilisateur ou un logiciel. Elle peut être numérique (texte, chiffre), multimédia (image, vidéo) ou structurée (base de données) ;
  2. Fichier : unité de base du stockage informatique, qui contient des données (texte, image, vidéo, code, etc.) enregistrées sur un support numérique ;
  3. Document : type particulier de fichier destiné à l’utilisateur, généralement créé avec un logiciel – un texte Word, une présentation PowerPoint, un PDF, etc. ;
  4. Base de données : ensemble organisé de données, stocké et géré par un système informatique pour faciliter leur consultation, modification et analyse ;
  5. Big Data : traitement et analyse de très grandes quantités de données, avec une architecture particulière, pour en extraire des informations utiles et prendre des décisions stratégiques ;
  6. Données personnelles : informations permettant d’identifier directement ou indirectement une personne (nom, email, localisation, habitudes de navigation), protégées par le RGPD (Règlement Général de Protection des Données) en Europe ;
  7. CRM (Customer Relationship Management / Gestion de la relation client) : logiciel ou système permettant de centraliser et d’organiser les données clients (segment de marché, nom ou raison sociale, parcours d’achat, etc.) pour améliorer la relation, la communication et la fidélisation ;
  8. Data Interchange (EDI pour Electronic Data Interchange) : échange structuré de données entre systèmes informatiques, souvent utilisé pour automatiser la communication entre entreprises ;
  9. Mode de traitement des données : méthode mise en place pour gérer et exploiter les données, comme le traitement en lot (batching), le traitement en temps réel ou le stockage dans des systèmes relationnels ou non relationnels ;
  10. Gestion de base de données (SGBD pour Système de Gestion de Base de Données) : logiciel qui permet de créer, de modifier, de sécuriser et d’interroger une base de données.

Le vocabulaire du Web et des applications

Le Web est un espace numérique en constante évolution. Parmi ses termes essentiels, on denombre :

  1. Navigateur (logiciel de navigation) : programme comme Google Chrome ou Firefox pour explorer le Web ;
  2. CMS (Content Management System) : outil comme WordPress qui permet de créer et de gérer un site web sans coder ;
  3. Interface utilisateur : espace visuel qui permet à l’utilisateur d’interagir avec un logiciel ou un service ;
  4. Application mobile : programme installé sur smartphone ou tablette, complémentaire au Web classique.

Le jargon de la programmation et du code

La programmation est le langage de création de l’informatique. Quelques notions clés :

  1. Codage : action de traduire des informations ou des instructions en un langage compréhensible par un ordinateur ;
  2. Langages de programmation : il en existe des dizaines, comme Java, HTML, Python, C, etc. Ce sont des langages utilisés pour écrire du code, c’est-à-dire des instructions précises qu’un ordinateur, une machine ou un système informatique doit exécuter. Chaque programme se compose de plusieurs lignes de code, organisées pour réaliser des tâches spécifiques ;
  3. CSS (Cascading Style Sheets) : langage qui définit l’apparence des pages web, essentiel pour l’UX (l’expérience utilisateur) et l’UI (l’interface utilisateur) ;
  4. EDI (Electronic Data Interchange) : échange de données structuré entre systèmes informatiques.

Exemples pratiques d’utilisation du vocabulaire informatique

Le courrier électronique est l’exemple le plus concret de l’usage du vocabulaire informatique au quotidien. Un utilisateur gère des adresses, envoie des messages via des protocoles sécurisés, tout en manipulant des pièces jointes stockées sur un serveur. Comprendre ces termes facilite aussi l’usage de systèmes complexes à l’image du SAP, véritable système nerveux central d'une entreprise, ou des recettes fonctionnelles.

D’autre part, explorer le World Wide Web implique de connaître les URL, les navigateurs et les notions de contenu modifié. Cette compréhension est essentielle pour surveiller le fonctionnement et les performances d’un système informatique, notamment via le monitoring informatique. Elle devient fondamentale pour la gestion d’un déploiement informatique au sein d’une structure.

Dans la même optique, pour recruter un chargé de projet informatique, par exemple via une plateforme freelance, il faut comprendre et parler son langage. Cela facilite les échanges et augmente les chances de réussite de la collaboration.

De leur côté, les ENT (Espaces Numériques de Travail) et les plateformes collaboratives centralisent documents, applications et services. L'utilisation de ces outils requiert une certaine maîtrise du jargon informatique, car ils sont au cœur des métiers du cloud, de la technicité informatique à la gestion de projet informatique, en passant par des compétences en architecture applicative ou en clean architecture.

Enfin, les technologies comme l’IA (Intelligence Artificielle), le big data ou le cloud transforment les services numériques. Elles concernent des métiers de l’IT (Technologie de l’Information), du DevOps SRE à l’architecte technique, et impactent l’informatique embarquée et le développement de robots médicaux, pour ne citer que ces derniers.

Comment le vocabulaire informatique évolue avec la technologie ?

Le vocabulaire informatique reflète l’évolution rapide de la technologie. Alors qu’il se limitait aux notions de matériel – disquettes, mainframe (ordinateur central) –, de firmwares (micro-logiciel) ou de réseaux locaux, dans les années 80, il intègre aujourd’hui des concepts liés au numérique, au cloud ou aux métiers de l’IA. Ces termes sont désormais indispensables pour comprendre la transformation digitale ou les défis de la dette technique – le coût de mise en place de solutions éphémères lors du développement d’un système informatique –, par exemple.

Cette évolution est marquée par l’influence de l’anglais, langue dominante des technologies : des termes comme DevOps ou software craftsmanship (l'artisanat logiciel) sont rarement traduits en langue française et font partie intégrante des compétences attendues d’un ingénieur informatique ou d’un chef de projet technique.

Parallèlement, les institutions françaises et européennes tentent de normaliser certains termes pour renforcer la clarté et la pédagogie. Le Ministère de la Culture français, par exemple, propose des équivalents en français afin de normaliser les pratiques. La connaissance de ce vocabulaire est un atout majeur pour réussir sa carrière dans divers domaines, obtenir une certification en informatique ou encore constituer une équipe IT performante.

Où trouver des ressources pour enrichir son lexique informatique ?

Pour enrichir son vocabulaire informatique, il faut s’appuyer sur des sources fiables. Les lexiques et glossaires spécialisés publiés par la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés), les services de DSI (Direction des Systèmes d’Information) ou encore la documentation technique des éditeurs permettent d’obtenir des définitions précises en langue française.

Les formations en ligne, payantes ou gratuites, ont aussi un rôle à jouer : MOOCs (Massive Open Online Courses), tutoriels ou services comme ceux de Google apportent des explications accessibles à tous, y compris pour comprendre des notions avancées comme le RDBMS (Relational DataBase Management System, ou système de gestion de bases de données relationnelles) ou le freeware (logiciel gratuit, mais propriétaire).

Cela dit, le meilleur apprentissage reste la pratique. L’usage quotidien d’un logiciel, la découverte de l’architecture hexagonale (méthode de conception logicielle) ou l’expérimentation avec le cloud (services en ligne de stockage et calcul) permettent d’assimiler naturellement les termes les plus barbares.

FAQ sur le vocabulaire de base en informatique

Quelle est la différence entre logiciel et application ?

Un logiciel est un programme informatique conçu pour exécuter une ou plusieurs fonctions, comme un système d’exploitation ou un progiciel. Une application, quant à elle, est un logiciel pensé pour l’utilisateur final : navigateur ou une app mobile. Les deux notions sont proches, mais l’application est souvent plus spécifique et orientée usage quotidien.

Comment mémoriser facilement le vocabulaire informatique ?

La meilleure méthode consiste à pratiquer : utiliser un système d’exploitation, configurer un réseau local ou tester un logiciel open source. Ces applications concrètes permettent d’associer les termes à des projets concrets. Un exercice de story mapping ou une formation en compétence DevOps, aide à ancrer durablement chaque terme appris.

Quelles sont les ressources officielles en France pour trouver un lexique informatique ?

Le Ministère de la Culture et la CNIL normalisent certains termes, en particulier les notions liées aux données personnelles. Des plateformes spécialisées publient aussi des glossaires, utiles aussi bien pour des étudiants que pour des professionnels qui se forment aux compétences essentielles en informatique ou aux métiers du e-commerce.

Vous êtes freelance ?
Sécurisez votre activité grâce au portage salarial !