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Soft-skills : simple effet de mode ou véritable nécessité ?

Publié le 19/01/2024
Soft-skills : simple effet de mode ou véritable nécessité ?

Le marché de l’emploi est en perpétuelle mutation. Les carrières ne sont plus linéaires. Les travailleurs sont de plus en plus confrontés à des changements, qu’ils soient liés à la reconversion, à l’entrepreneuriat ou au freelancing. Dans ce contexte, le Baromètre du chômage et de l’emploi permet de mieux comprendre les perceptions des Français et des demandeurs d’emploi sur les compétences dites douces, qui sont essentielles pour réussir dans ces nouvelles conditions de travail.

Les soft-skills sont peu valorisées

Cette étude réalisée par le cabinet Elabe a comparé les réponses globales des Français avec celles des demandeurs d’emploi.

Selon les Français, les soft-skills sont souvent sous-estimées par les recruteurs. Ils considèrent que les employeurs accordent une plus grande importance aux aptitudes techniques (68 %), aux diplômes et parcours scolaires (51 %) ainsi qu’à la durée des emplois (47 %) .

ImportantEn revanche, les compétences émotionnelles, le savoir-être et les qualités personnelles (34 %) sont largement négligés, tout comme les expériences extra-professionnelles (11 %) et les passions (5 %).

Ce manque de considération est déploré par la majorité des Français (56 %), qui estiment que les soft-skills sont essentiels au succès professionnel.

Les soft-skills ne sont pas forcément indispensables

Bien qu’ils reconnaissent leur importance, 40 % des sondés ne considèrent pas les 21 compétences comportementales citées dans l’étude comme indispensables pour décrocher un poste . Néanmoins, 39 % d’entre eux estiment que la capacité à respecter les instructions et procédures est une qualité qui peut jouer en la faveur du demandeur d’emploi.

36 % mettent plutôt l’accent sur la faculté d’adaptation, l’organisation (34 %) ou encore l’esprit d’équipe (32 %).

D’autres soft-skills rencontrent moins de succès auprès des Français, notamment l’empathie que seuls 15 % des personnes interrogées jugent comme essentielle. Celle-ci est suivie de la faculté de persuasion et la créativité, des qualités que 3 % des répondants ont mises en avant.

Enfin, l’esprit critique et la capacité à développer un réseau ont de l’importance aux yeux de 12 % des Français.

Par ailleurs, ces derniers sont nombreux à reconnaitre que les soft-skills peuvent être un vrai plus pour les candidats à la reconversion.

Les compétences comportementales, un facteur clé de réussite professionnelle

Quel que soit le milieu social et/ou professionnel dont ils sont issus, 84 % des travailleurs déjà en poste admettent que les soft-skills constituent un précieux atout pour leur carrière. Un point de vue partagé par 86 % des demandeurs d’emploi.

Lorsque les actifs procèdent à leur auto-évaluation, les compétences qu’ils estiment importantes sont l’écoute (93 %) et la capacité d’adaptation (93 %) .

Les demandeurs d’emploi, quant à eux, sont encore plus dithyrambiques en ce qui concerne l’empathie et la capacité d’adaptation. En général, ils sont moins sévères vis-à-vis d’eux-mêmes. Cette auto-évaluation positive peut jouer un rôle crucial lors d’une mission freelance , un domaine où la polyvalence et l’adaptabilité sont souvent considérées comme essentielles.

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