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Vers la fin de la fintech ?

Publié le 08/05/2023
Vers la fin de la fintech ?

Plusieurs circonstances ont concouru à la chute des investissements pour les entreprises de finances en ligne. Face à cet écroulement des cours des fintechs, la banque traditionnelle attaque en prédateur. Elle s’en prend alors aux startups en difficulté. Cette stratégie leur permet de racheter les entreprises moins chères comparativement à leurs coûts de développement.

Au cours de quatre années, de 2018 à 2021, la valeur des investissements dans la Fintech a fortement augmenté. À la fin de cette période, les montants levés ont atteint 139,8 milliards de dollars, plus du double des valeurs antérieures . Pourtant, KPMG restitue dans son rapport semestriel la chute des entreprises de services financiers en ligne, pour 2022. Une baisse de 46 % des investissements mondiaux est exposée dans La Pulse of Fintech .

Profitant de cette situation, les banques analysent et rachètent ces startups de la finance. Prospecter en mission freelance auprès d’établissements bancaires est alors une possibilité. Pour le rachat des startups à moindre prix, des études considérables doivent en effet être menées.

139,8 milliards à 75,2 milliards de dollars en un an

En moins d’un an, les fusions-acquisitions et le capital-risque de la fintech ont perdu près de la moitié de leur valeur. En 2021, le secteur avait pourtant atteint un pic important. Cependant, après la faillite de la Silicon Valley Bank en mars 2023, cette somme a drastiquement diminué. La fermeture de la banque des startups a eu des répercussions dévastatrices sur les fintechs. En effet, en 2022, les néo banques et autres entreprises étaient rachetées, car elles arrivaient à peine à être rentables . Leurs positions sur les marchés de niches sont instables. Ce qui les pousse à tenter de s’agrandir coûte que coûte, augmentant le risque d’effectuer un service à perte.

La raison principale de cette baisse est imputable à la pandémie mondiale. Le COVID a handicapé plusieurs startups de la finance technologique . Parmi celles qui ont eu recours au chômage partiel, on retrouve Monzo et Revolut . L’entreprise britannique Monzo a vu en effet sa capitalisation boursière diminuée de 40 % .

La concurrence en croissance continue

Comme la fintech regroupe les entreprises spécialisées dans les services financiers, leur concurrent principal est la banque traditionnelle. Pour répondre à l’évolution rapide de ces acteurs de la finance en ligne, les banques se sont alors attelées à trouver des solutions. Le Crédit Mutuel met à disposition de ses usagers une application de paiement, Lyf Pay. S’ajoutent à cette concurrence, les solutions bancaires proposées par Amazon, Google, Apple, etc.

Les fintechs ont été propulsées par la baisse des taux et les incertitudes après la crise de 2008 . Mais actuellement, les banques essayent de regagner la confiance des consommateurs. Les gestionnaires de comptes et autres personnels banquiers de LCL peuvent par exemple être sollicités par les abonnés par le biais d’une visioconférence. Selon les résultats de la Fédération bancaire française FOP en décembre 2022, les Français leur font de plus en plus confiance . Au cours de ces dernières années, l’opinion positive sur les agences bancaires n’a cessé de s’améliorer . L’autre atout qui permet à la banque de rivaliser, c’est la fiabilité de ses prêts. La fintech, incapable de présenter des offres en ce sens, est limitée dans le domaine de prédilection de son rival.

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