L’augmentation des risques cyber auxquels sont exposées les entreprises et organisations a entraîné une hausse du nombre de souscriptions d’assurance cyber au cours des trois dernières années. Par conséquent, le marché de l’assurance cyber affiche un dynamisme exceptionnel. Afin de mieux évaluer les risques et de limiter les coûts des sinistres, les assureurs font appel aux compétences des experts techniques dans ce domaine.
Les professions de la cybersécurité sont parmi les métiers numériques les plus en vogue actuellement. En effet, l’offre sur le marché de l’emploi ciblant les experts dans ce domaine ne cesse de croître, alors que les talents disponibles sont encore insuffisants.
La recrudescence des cyberattaques, telles que les rançongiciels et le phishing, suscite une inquiétude croissante parmi les PME en Europe. Les équipements connectés au réseau, comme les imprimantes multifonctions, sont aujourd’hui de plus en plus pris pour cibles par les pirates informatiques, qui exploitent des failles récemment découvertes.
De plus en plus de PME sont actuellement la cible d’attaques informatiques. Et contrairement aux grandes structures, ces petites entreprises ne disposent pas de moyens suffisants pour se protéger contre ces menaces. Face à cette situation, les fournisseurs de services managés (MSP) et les assureurs vont travailler de concert afin d’offrir un meilleur accompagnement aux PME.
Sur la période janvier 2022-juin 2023, l’Anssi (Agence de sécurité des systèmes d’information) a recensé 187 attaques informatiques ciblant les collectivités territoriales. En effet, gérant un volume d’informations personnelles, administratives et financières, et dotées d’un système informatique peu sécurisé, ces dernières intéressent particulièrement les hackers.
Un rapport publié par une société de cybersécurité a montré que le nombre d’entreprises touchées par deux cyberattaques consécutives se multiplie ces derniers temps. En effet, ce phénomène s’explique par le fait que les pirates informatiques se partagent les informations sur leurs victimes. Et tant que les failles ayant permis la compromission du système ne sont pas totalement corrigées, le risque demeure élevé.
Les attaques informatiques continuent de se multiplier, et les tactiques des cybercriminels évoluent sans cesse. Des géants de l’industrie comme Airbus aux institutions locales, les organisations font face à des risques importants liés à la perte de données sensibles. Comment les entreprises s’organisent-elles face à la montée en puissance des cyberattaques ? Décryptage.
Les PME pourront mieux faire face aux menaces croissantes de cyberattaques en adoptant la stratégie « Zéro trust ». Pour cela, les dirigeants de ces entreprises doivent mettre en place un processus structuré.
Le secteur de l’immobilier est confronté à une menace croissante : les cyberattaques. Les propriétaires d’immeubles commerciaux, les investisseurs immobiliers et les gestionnaires immobiliers sont désormais contraints d’intégrer les coûts liés à l’assurance contre les attaques numériques et les outils de défense cybernétique dans leur budget. Les conséquences de ces attaques informatiques sont loin d’être anodines, allant de la compromission de données au rançonnement, en passant par l’interruption des activités.
Les internautes français s’inquiètent beaucoup sur la sécurité de leurs données sur Internet, en particulier leurs informations bancaires. Selon une enquête récente menée par Toluna-Harris Interactive pour le compte d’Orange Cyberdefense, plus de la moitié des internautes français (52 %) se sentent insuffisamment protégés face aux menaces en ligne, et 11 % d’entre eux se déclarent « très mal protégés ».
Harfanglab, start-up française spécialisée dans l'analyse et la détection des menaces sur les terminaux en bout de réseau, vient de conclure un second tour de table financier de 25 millions d'euros. Ces fonds vont permettre à l'entreprise d'accélérer son expansion en Europe, d'accentuer ses investissements en R&D, d'accroître ses recrutements et de diversifier ses compétences et activités.
Cisco, le leader mondial des réseaux d’entreprise, a récemment fait parler de lui en rachetant Splunk pour un montant de 28 milliards de dollars, marquant ainsi son retour en force sur le marché de la cybersécurité en temps réel. Jamais auparavant, l’entreprise n’avait investi une telle somme dans une acquisition. Au-delà de l’aspect financier, cette opération témoigne de la détermination de Cisco à s’imposer comme un acteur majeur du secteur des logiciels d’entreprise.
Selon les éditeurs de solutions de cybersécurité, l’IA permet actuellement de détecter les attaques complexes et de longue durée. Cette technologie est de plus en plus utilisée dans le développement de solutions NDR (Network Detection and Response).
Alors que les attaques informatiques se multiplient, le secteur de la cybersécurité est confronté à un manque de professionnels qualifiés pour contrer ces menaces. Pourquoi ne pas envisager une approche innovante pour remédier efficacement et durablement à ce déficit de compétences ? Et si les organisations puisaient dans des réservoirs de talents alternatifs, à l’instar de l’univers du gaming ?
Contrairement à celui de l’entreprise, l’univers de l’enseignement reste généralement à l’abri des tentatives de cyberattaque. Cependant, les écoles constituent des cibles faciles en raison de la vulnérabilité de leurs infrastructures informatiques. A ce titre, les autorités s’inquiètent sérieusement des risques de perturbations majeures liées aux cyberattaques en cette rentrée scolaire.
Grâce à ce partenariat, Thales et Kyndryl, deux acteurs majeurs de la sécurité informatique se positionnent pour être en mesure d’offrir aux organisations publiques et entreprises tricolores des solutions pertinentes leur permettant de renforcer la sécurité de leurs systèmes d’information et données sensibles, et de ce fait, améliorer leur résilience aux attaques malveillantes qui ne cessent de se multiplier ces derniers temps.
Une Troisième Guerre mondiale est-elle à craindre ? Alors que les conflits du passé se sont largement déroulés sur le terrain, une nouvelle ère émerge où les hostilités s’étendent désormais au cyberespace. En tête de cette évolution inquiétante se trouve le Royaume-Uni, première cible des cyberattaques russes. Est-ce là la stratégie de guerre du XXIe siècle qui se profile à l’horizon ?
Selon une étude récente réalisée par Enterprise Strategy Group (ESG) en collaboration avec l’Information Systems Security Association (ISSA), deux professionnels en cybersécurité sur trois dans ce domaine constatent une complexité croissante de leur métier depuis deux ans. 71 % des entreprises seraient par ailleurs impactées par la pénurie de compétences dans ce domaine.
Pour sa 23e édition, Les Assises de la cybersécurité se tiendront à Monaco du 11 au 14 octobre 2023. 1 500 professionnels et 174 entreprises sont attendus au Grimaldi Forum pendant ces 4 jours. Cet événement européen majeur dédié à la cybersécurité verra également la participation de 120 experts.
Le renforcement de la sécurité du SI d’une entreprise implique une hausse de la consommation de ressources, notamment si les équipes techniques utilisent des solutions on-premise. Afin de trouver le bon équilibre, celle-ci doit mettre en place un suivi régulier de la consommation énergétique et opter pour des dispositifs de sécurité cloud. En effet, grâce à cette approche, les applications de cybersécurité n’auront plus besoin de serveurs dédiés.
Les informations personnelles de près de 10 millions de demandeurs d’emploi ont été exposées à la vente, comprenant des renseignements détaillés, tels que les numéros de téléphone et les adresses e-mail.
L’Union européenne renforce ses capacités afin de concrétiser ses ambitions. Face au défi criant d’une main-d’œuvre insuffisante pour propulser les mutations écolo-numériques, l’UE déploie des « académies » innovantes destinées à nourrir ses réserves de talents. Avec en ligne de mire la neutralité climatique à l’horizon 2050, l’UE redouble d’efforts pour disposer de suffisamment de compétences pour mener à bien la révolution digitale.
Avec une augmentation spectaculaire de près de 400 % des attaques cybernétiques en France depuis 2020, la protection des données apparait comme un enjeu majeur de l’ère numérique. Cette dynamique ouvre un éventail d’opportunités professionnelles émergentes. Cependant, devenir un expert en cyberdéfense nécessite des compétences et des qualifications spécifiques. Quel parcours permet de réussir dans ce domaine ?
Le monde du commerce de détail et de l’hôtellerie est en pleine mutation, propulsé par la révolution numérique. Alors que ces secteurs adoptent des technologies innovantes pour répondre aux besoins des clients et optimiser leurs opérations, ils se retrouvent également confrontés à des cybermenaces de plus en plus sophistiquées. Les attaques ciblant les données sensibles des clients, les systèmes de paiement et l’infrastructure informatique sont en constante augmentation, obligeant les entreprises à redoubler d’efforts pour protéger leur réputation et la confiance de leur clientèle.
Dans l’optique d’inciter les entreprises à fabriquer des objets connectés plus sécurisés contre les cyberattaques, le régulateur américain des télécommunications va lancer un nouveau label connu sous l’appellation de « US Cyber Trust Mark ».