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La robotique : définition et domaines d’utilisation

Publié le 29/05/2023
La robotique : définition et domaines d’utilisation

Il n’y a pas que l’intelligence artificielle qui est en plein essor, il y a aussi la robotique. Vous avez forcément déjà employé un chatbot ? Eh bien, ça en fait partie. Qu’est-ce que la robotique et quand est-elle apparue ? Dans quels domaines est-elle particulièrement utilisée ? Est-il possible de trouver une mission freelance dans la robotique ? Nous répondrons évidemment à toutes ces questions clés et ne manquerons pas d’aborder la notion centrale de son intégration au sein d’une organisation ou d’un système.

La robotique : origine et définition

Par robotique, on entend l’étude et la fabrication de robots ou machines automatisées, pourvus de capteurs pour analyser l’environnement. Les informations que le robot recueille ainsi lui permettent d’agir en totale autonomie. C’est au milieu du XXe siècle et dans le domaine industriel que la robotique connait un fort développement.

Un peu d’histoire

Si les premiers robots ont été créés aux États-Unis dans les années 1960, le mot « robot » est apparu dans les années 1920, à Prague, dans une pièce de théâtre qui mettait en scène des humanoïdes. Robot provient du grec « robota » qui signifie la corvée. Les premiers automates auraient été fabriqués cependant bien plus tôt, au 18e siècle lors de la Révolution industrielle.

Le mot robotique vient lui, de l’anglais robotics et est employé pour la première fois en 1941 par Isaac Asimov, un auteur russe de science-fiction. Dans sa nouvelle Runaround, parue en 1942, il présente en effet les 3 grandes lois de la robotique :

  • Un robot ne peut pas porter atteinte à un humain et l’exposer à un danger.
  • Un robot doit se plier aux ordres donnés par l’être humain.
  • Un robot doit assurer la protection de son existence.

Qu’est-ce que la robotique et comment l’apprendre ?

La robotique désigne donc l’ensemble des techniques pour fabriquer des robots, du simple automate à l’intelligence artificielle. En voici quelques exemples :

  • les robots dans les chaînes d’assemblages industrielles ;
  • les drones dans l’armée ;
  • les robots de la NASA ;
  • les assistants opératoires en salle d’opération en médecine ;
  • les robots aspirateurs dans nos intérieurs domestiques ;
  • un assistant vocal en informatique…

Pour apprendre la robotique, que ce soit en autonomie ou par le biais d’une formation, une seule exigence : maîtriser l’algèbre linéaire et les langages de programmation. Pour fonctionner, le robot doit recevoir des instructions. Voici les principaux langages :

  • Rapid ;
  • Val3 ;
  • Karel ;
  • Tpeb ;
  • Java.

Zoom sur Boston Dynamics

Créée en 1992, Boston Dynamics est une entreprise américaine spécialisée dans la robotique. Après 30 ans de développement et après avoir été vendue à maintes reprises, c’est aujourd’hui Hyundai Motor qui détient 80 % des parts. Les robots, initialement conçus pour l’armée, ne cessent de se perfectionner et commencent à être commercialisés. Ils sont désormais capables de beaucoup de choses et font le buzz sur la toile dès un pas de danse esquissé : la robotique rentre dans une nouvelle ère avec Boston Dynamics.

Peut-être connaissez-vous Spot, le chien de la firme ou Atlas, le robot humanoïde qui fait des saltos ? Tout cela est très fascinant, mais nous ne sommes apparemment qu’aux balbutiements en termes de progrès et de faisabilité. Elon Musk et sa puissance financière vont-ils changer la donne ?

La robotique : utilisation, intégration et bénéfices

Les divers domaines d’utilisation

Il existe de grands domaines d’utilisation de la robotique :

  • L’industrie : c’est le secteur de prédilection de la robotique, celui où la machine s’exprime le mieux pour aider et remplacer l’homme dans les nombreuses tâches fatigantes. Les chaînes d’assemblage regroupent robots soudeurs, peintres, etc.
  • L’armée : les véhicules autonomes sont idéaux pour des missions d’espionnage ou pour le transport de paquetages. Ils sont souvent équipés de radars, caméras infrarouges…
  • La santé : les robots ne sont pas autonomes dans le domaine médical, mais ils jouent tout de même un rôle clé d’assistanat auprès des médecins et des chirurgiens. On parle de chirurgie assistée.
  • Le milieu domestique : depuis déjà quelques années, les robots ont la capacité de nous seconder dans nos maisons et jardins pour passer l’aspirateur, nettoyer la piscine, tondre la pelouse…

Ce sont ici les domaines les plus connus. Savez-vous que le secteur de l’assurance dans le cadre de sa transformation digitale se tourne désormais vers la robotique ?

L’intégration des robots dans les entreprises

Vous envisagez d’intégrer un cobot, c’est-à-dire un robot collaboratif au sein de votre organisation ? Il vous faut pour cela suivre à la lettre 3 étapes principales :

  • la définition d’une équipe de projet ;
  • la rédaction d’un cahier des charges ;
  • l’identification du bon partenaire.

Sur un site de production, pour mener à bien une telle intégration, ce sont 4 étapes qui sont à respecter :

  • l’étude du projet ;
  • la commande et la programmation du robot collaboratif ;
  • la formation des opérateurs ;
  • la mise en place du contrat de maintenance.

Les bénéfices de la robotique

Les robots intelligents font partie des applications de l’intelligence artificielle. Autonomes ou assistés, ils peuvent réaliser plusieurs tâches en un minimum de temps, des tâches simples ou difficiles et souvent fatigantes. Dans l’industrie, secteur historique de la robotique, on connait les avantages de sa mise en place :

  • la précision et la rapidité ;
  • la reproduction des tâches ;
  • la réduction des erreurs ;
  • la diminution des délais ;
  • la limitation des coûts.
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1 commentaire
Hayet - le 16/03/2024 à 18:24 :
Cet article est intéressant merci